En plus d’être l’une des phobies sociales les plus fréquentes, même devant l’agoraphobie, c’est aussi l’une des plus difficiles à vivre. Elle touche de 3 à 13 % de la population, selon anxiete.fr. En effet, la phobie sociale est une sorte de grand sac où l’on peut ajouter d’autres phobies : peur de rougir, peur de trembler, peur de prendre la parole, peur d’uriner en public… etc. On vous explique tout.
“La phobie sociale peut avoir pour origine une situation vécue, mais elle peut également se développer à la suite de l’observation du comportement d’autres personnes (par exemple l’humiliation d’un individu par un groupe)”, peut-on lire sur Vidal.fr.
L’impression de mourir
Vous connaissez tous une personne timide dans votre entourage. Cette personne peut parfois être refermée sur elle contre son gré, elle a peur du regard des autres et a l’air de se sentir oppressée. La phobie sociale, vous pouvez multiplier par 10 l’intensité de la peur. La personne en question va ressentir une très forte sensation d’oppression (cœur qui bat très vite), d’étouffement, parfois même l’impression de mourir.
N’importe qui et n’importe quand
Ce qui est surprenant, c’est que cela peut arriver à n’importe qui à n’importe quel moment. Il suffit qu’on soit fragile à un moment donné de notre vie et qu’on ne sache plus gérer tout ce brouhaha d’émotions. Puisqu’on est fragilisé, on va ressentir un très grand stress. C’est un cercle vicieux. Ce stress sera très oppressant et physique puisque les muscles se tendent, vous aurez l’impression d’étouffer… C’est l’angoisse et la panique.
Généralisation de la phobie et cercle vicieux
Pour décrire le sentiment phobique, on parle d’attaque panique. Le stress crée du stress, et la phobie s’installe. Souvent, il s’installe sur un sujet : peur de parler en public, peur de poser une question, etc. Assez spontanément, on va se mettre à éviter d’autres situations sociales, à moins sortir, à éviter la foule, à ne pas aller au restaurant. Bref, à éviter la présence d’autres personnes. Il y a certaines personnes souffrant de phobie sociale qui n’arrivent même plus à sortir de chez eux.
Quelques exercices
Vous pouvez faire des exercices de relaxation avec une grande intensité et avec beaucoup de sérieux : respiration, détente musculaire. Essayez de vous débarrasser de toutes les idées négatives qui sont malheureusement trop fréquentes et diverses (peur du jugement, peur de gêner, peur de se sentir humilié en public…) De plus, il peut être intéressant de travailler sur l’hyperventilation, sur la colère afin de sortir de la peur, tout en apprenant à s’imposer.
Raphaël DELAPRÉE