Journal des Infirmiers

L’optimisme et le travail

Le 1er mai est un jour férié en France, comme dans d’autres pays du monde, pour célébrer la fête du travail, dont les origines remontent à 1884 aux États-Unis. Comme disait, jadis, si bien le romancier français André Maurois : “L’art de se reposer fait partie de l’art de travailler”. Mais bien sûr, afin de bien performer, il faut bien se porter et cultiver sa joie au travail, ce qui aura sans doute des impacts positifs sur vos performances professionnelles et sur votre santé en général. 

L’origine de la fête du travail remonte au 1er mai 1884 lorsque des syndicats ouvriers américains décident de manifester pour acquérir le droit aux huit heures de travail par jour. Ces manifestations outre-atlantiques ont résonné jusqu’en France, où la première manifestation pour la journée de huit heures a eu lieu le 1er mai 1890. Pourtant, ce n’est seulement qu’en 1941 que la France, sous le régime de Vichy, décide que le 1er mai sera la « Fête du Travail et de la Concorde sociale”. Aujourd’hui, la date du 1er mai est gravée dans le marbre de tous les esprits français.

La joie augmente l’altruisme en plus d’être contagieuse

Une étude de Fredrickson et Banigan en 2005 a mis en avant la manière dont la joie influence notre vision du monde et notre performance en général. L’étude a également démontré que les participants qui avaient un esprit positif avaient tendance à considérer les choses dans leur globalité, contrairement à ceux qui étaient de nature négative avaient tendance à percevoir les choses de façon détaillée, selon l’article de Catherine Remoussenard au HuffingtonPost. En effet, les émotions positives ont des bienfaits sur notre santé. La joie augmente l’altruisme, en plus d’être contagieuse. A contrario, quelqu’un d’hostile, sur le long terme, augmente sa probabilité d’avoir un accident cardiaque aiguë sous l’effet du stress. 

75% des réussites dues au niveau d’optimisme

Une autre étude affirme que le bonheur au travail est indispensable pour que l’entreprise dans laquelle nous travaillons fonctionne bien. En effet, “75% des réussites seraient dues au niveau d’optimisme, et le cerveau en mode positif serait plus efficace de 31%”, selon le fameux magazine Marie-Claire. Pour y parvenir, il faudrait entraîner notre cerveau à réagir de manière positive en répertoriant 3 gratitudes par jour pendant 21 jours. Un autre exercice intéressant est d’envoyer chaque matin un courriel positif à l’un de nos contacts pour entretenir une meilleure relation avec ses collègues et pour entraîner le cerveau à demeurer optimiste. 

Le contraste des heures hebdomadaires 

La durée moyenne hebdomadaire de travail en Europe (2016) est de 29,3 heures aux Pays-Bas, 34,8 heures en Allemagne, 35,5 heures en Italie et de 36,3 heures en France, tandis qu’elle est de 36,4 heures en Espagne, et de 36,8 heures au Royaume-Uni. A contrario, les Mexicains travaillent 48 heures par semaine, et les Américains et les Canadiens travaillent au minimum 40 heures par semaine.   

La France, eldorado des vacances payées

En ce qui concerne les vacances payées, la France, l’Angleterre, l’Espagne et la Suède font partie des mieux lotis avec leurs 5 semaines (voire 6 semaines) de vacances payées par an, et de 36 jours fériés durant l’année. Les Canadiens et les Américains, quant à eux, ont seulement droit à deux semaines de congés payés par an, et entre 10 et 19 jours de jours fériés dans l’année. 

Raphaël DELAPRÉE

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