Journal des Infirmiers

L’insomnie, la comprendre et agir

Le 19 mars est une journée qui permet de souligner l’importance de la relation qu’a un être humain avec le sommeil, puisque cette occupation dure un tiers de notre vie. En cette 21ème édition de cette journée nationale, qui met l’accent sur l’impact du sommeil sur notre qualité de vie. A cette occasion, des centres du sommeil, partout en France, se font une joie d’ouvrir leurs portes, avec la participation d’associations, pour informer et sensibiliser le grand public sur les troubles du sommeil. 

La France souhaite faire de cette journée nationale du sommeil un acte de sensibilisation et de prévention de l’insomnie qui touche un bon nombre de Français, et qui peut nous empêcher d’aller au bout de nos efforts. En effet, chacun de nous pouvons, à un moment donné de sa vie, souffrir d’insomnie. Toutefois, cela est souvent lié à un stress particulier et finit par s’estomper. Il faut retenir qu’ il y a tout de même 20 à 30 pourcent des Français qui souffrent d’insomnie, et parmi eux, 10 % qui souffrent d’insomnie chronique (sévère). L’insomnie doit survenir au moins 3 nuits par semaine et durer pendant au moins trois ans. 

Qu’est ce qu’est l’insomnie ? 

L’insomnie est le fait d’avoir des difficultés à s’endormir la nuit, ou encore de se réveiller fréquemment la nuit ou d’avoir des réveils matinaux trop précoces. L’insomnie se traduit souvent aussi par la difficulté de fonctionner la journée. 

Les conséquences de l’insomnie sont multiples, mais elle est souvent reliée au stress, ce qui peut perturber le métabolisme, et peut augmenter le risque de maladies cardiovasculaires ainsi que le risque de diabète de type 2.

Les conséquences de l’insomnie 

L’impact psychologique de l’insomnie peut se traduire par des troubles anxieux, des problèmes dépressifs, et l’irritabilité pendant la journée. Sur le plan cognitif, l’insomniaque peut avoir des troubles de mémoire et des troubles de fonctions exécutives (trouble résoudre des problèmes ou planifier des activités. Toutefois, le problème du sommeil est une question individuelle car chaque personne n’a pas les mêmes besoins de sommeil et pas la même façon de réagir aux éléments stressants de la vie quotidienne. 

Comment mieux dormir ? 

La lumière des écrans bloquent l’hormone de la mélatonine, qui est responsable de l’endormissement. De plus, la lumière des ampoules dans notre habitation n’y est pas pour rien dans la perturbation de notre sommeil. Les études montrent que les habitants des zones reculées dorment mieux que les habitants des villes urbanisées où il y aurait plus de lumière. Un conseil : commencez à tamiser la lumière à partir du dîner, et tentez de manger un peu plus tôt. Un repas pris tardivement va augmenter le taux de sucre, et va laisser penser à votre organisme que vous êtes réveillés. Ayez à l’esprit aussi une chose importante : il vaut mieux se coucher à des heures fixes pour ne pas dérégler son horloge biologique. Pour les enfants de 6 à 13 ans, il est recommandé de dormir environ 9 à 11 heures. Les adolescents de 14 à 17 ans devraient dormir 8 à 10 heures, tandis que les jeunes adultes ainsi que les adultes devraient dormir de 7 à 9 heures. 

Raphaël DELAPRÉE

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