L’initiative de créer une journée mondiale des transports en commun a été lancée en 2007 pour sensibiliser le grand public à l’omniprésence des transports en commun dans notre quotidien. Que ce soit pour des raisons économiques, ou parce que vous ne disposez pas de voiture, ou encore que vous désirez être éco-responsable, les transports en commun sont toujours là pour vous. Bien que les transports en communs présentent de multiples bienfaits, il n’en demeure pas moins que tout le monde n’est pas à l’aise dans un transport puisqu’on estime qu’une personne sur 3 souffrira du mal des transports à un moment donné dans sa vie.
Le mal de transport touche 1 personne sur 3
On estime qu’une personne sur 3 souffre du mal des transports à un moment donné dans sa vie. Le mal de transport peut aussi être nommé cinétose ou naupathie. Il est souvent provoqué lors des déplacements en voiture, en bateau, en train, ou encore en avion. Le mal des transports se manifeste car les informations qui arrivent au cerveau sont déréglées, lorsque le corps reste immobile et que ce qui est entoure de nous bouge (freiner, accélérer, etc). Le pourcentage des personnes qui ont le mal de transport varie en fonction du transport emprunté. En effet, environ 3 à 5 % des gens ont le mal de la route (en voiture), 25 à 30 % en bateau, 1 à 10 % en avion. Les enfants de 2 à 12 ans sont particulièrement affectés par le mal des transports. Passé l’adolescence, ce sont plutôt les femmes qui sont le plus touchées par la cinétose.
Quelles sont les réactions au mal des transports ?
Il se manifeste d’abord par une sensation d’inconfort, voire de malaise, qui peut s’empirer assez rapidement selon les personnes. Les personnes deviennent pâles du visage, ils peuvent avoir des maux de tête et des nausées, ainsi que des vomissements et une migraine. Néanmoins, ces signes disparaissent à l’arrêt total du transport en mouvement.
Bienfaits des transports
Voyager en transport en commun présente de nombreux bienfaits tels que l’amélioration du trafic, et réduit la congestion en ville, tout en permettant d’émettre le moins de substances polluantes dans l’air. L’autre avantage est la baisse de pollution sonore, et un meilleur vivre-ensemble, tout en économisant de l’argent. Selon une étude menée aux États-Unis, une famille de classe moyenne qui prend les transports en commun économise environ 5000 euros sur ses dépenses courantes, de quoi faire réfléchir. Moins de voitures sur les routes permet un environnement plus propre et plus sain pour tous.
Raphaël DELAPREE