Journal des Infirmiers

Les rêves et les cauchemars

Le monde médical n’a pas encore percé tous les mystères de l’activité onirique, mais il est d’autant plus intéressant de se pencher sur le sujet car il nous touche tous. Point sur les rêves et les cauchemars. 

Se remettre de la fatigue de la journée

Nos nuits se divisent en plusieurs cycles. Il y a la phase d’endormissement, de sommeil lent. Elle dure environ 15 minutes, le cerveau est réceptif, son activité est ralentie, et son sommeil devient de plus en plus profond. Nous respirons lentement, nos muscles sont relâchés, et c’est dans cette phase de sommeil que le corps se remet de la fatigue physique de la journée. En effet, c’est à la fin de cette phase que l’on rentre dans le sommeil paradoxal (sommeil des rêves).

3 à 5 cycles de 90 minutes

Certaines zones du cerveau restent endormies, tandis que d’autres s’activent. Des images et des sons de notre mémoire s’agencent pour former les rêves, nos muscles sont paralysés, seuls les muscles des yeux continuent de fonctionner. Chaque nuit, il y a 3 à 5 cycles de 90 minutes qui s’entraînent.

Sommeil profond

Les rêves qui se déroulent pendant cette fameuse phase de sommeil profond seraient davantage liés à notre quotidien. Néanmoins, lors de la phase de sommeil paradoxal, les rêves seraient plus longs et moins en lien avec nos souvenirs et plus tournés vers les interactions sociales. De façon générale, on se souvient mieux du sommeil paradoxal de fin de nuit que des rêves du sommeil lent profond du début ou milieu de nuit. 

Phase de repos paradoxal

Quant aux cauchemars, ils se déroulent principalement pendant la phase de repos paradoxal, et débutent généralement vers l’âge de 3 ans. Toutefois, leur fréquence diminue avec l’adolescence. A l’âge adulte, le cauchemar est plus rare, et serait plus fréquent chez la femme que chez l’homme. Bien-sûr, le fait de faire un cauchemar est loin d’être anodin, on peut se réveiller en sueur, être déboussolé, et ils peuvent être traumatisants. Notez que certaines substances comme les drogues, l’alcool ou certains médicaments peuvent augmenter la probabilité de faire des cauchemars. 

Raphaël DELAPRÉE

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