Rien ne va plus. Suite aux durcissements des mesures pour lutter contre l’épidémie de la Covid-19 qui atteint un taux d’incidence inédit dans les Outre-mer, les habitants vivent sous un confinement strict et les touristes sont priés de quitter l’île. Le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, se rend sur place ce mercredi 11 août. Le Journal des Infirmiers dresse le bilan de ce qui se passe en Martinique, à l’heure du Pass Sanitaire.
Confinement strict en Martinique
Rebelote, décidément. Alors qu’en métropole, la France essaie tant bien que mal à contenir la flambée de contaminations, c’est une toute autre situation dans les Outre-mer. Après 10 jours d’un confinement partiel assorti d’un couvre-feu de 20h00 à 5h00, ces mesures ne suffisent pas. En effet, La Martinique revit un nouveau confinement strict. “Nous allons entrer dans une seconde phase de confinement”, a annoncé le préfet du département antillais, Stanislas Cazelles.
Télétravail et fermeture des établissements “non-essentiels”
Désormais, le télétravail est rendu obligatoire et les commerces ferment (sauf pour les commerces alimentaires et les pharmacies) afin d’endiguer cette 4eme vague. “Les hôtels seront fermés, sauf pour les besoins d’accueil des professionnels des personnes résidant du territoire, il en sera de même des locations saisonnières”, a affirmé Stanislas Cazelles. “Les entreprises et les administrations sont, elles aussi, invitées à participer à cet effort de confinement, elles sont invitées à organiser le service de façon qu’un maximum de collaborateurs puissent travailler en télétravail”, précise le préfet.
Taux d’incidence jamais connus en France
Ces règles strictes seront levées dès que la situation sanitaire s’améliorera, affirme le préfet, qui indique vouloir faire état d’une “clause de revoyure dans 15 jours”. Les conséquences de la non-vaccination se font ressentir en Martinique où seulement 22% de la population a reçu sa première dose. Le ministre des Outre-mer, actuellement sur place, a qualifié cette crise sanitaire d’extrêmement grave aux Antilles avec des taux d’incidence “jamais connus” en France.
Raphaël DELAPRÉE