Le 28 avril permet de fêter la journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail. Le thème de cette année, marquée par la crise sanitaire de la Covid-19, est : Anticiper, se préparer et répondre aux crises – Investir dans des systèmes de Sécurité et Santé au Travail (SST) et la Résilience. Cette journée dont l’enjeu réside dans le bien-être des salariés et de l’amélioration des conditions de travail dans le monde.
2 millions de travailleurs meurent chaque année
L’OIT estime à environ 2 millions le nombre de travailleurs qui meurent chaque année à cause d’accidents ou de maladies liés au travail. Cette journée a également pour vocation de rendre hommage aux victimes des accidents du travail et des maladies professionnelles, telles que la dépression et le burn-out, qui touche plus de 140 000 personnes à travers l’hexagone. L’augmentation du nombre de personnes atteintes de burn-out est de l’ordre de 39 % en cinq ans. L’OMS veut renforcer les politiques de santé au travail. Chaque année, c’est près de 268 millions d’accidents du travail non mortels qui sont déclarés dans le monde, et 160 millions de nouveaux cas de maladies professionnelles qui sont enregistrés. Les maladies professionnelles les plus récurrentes sont les cancers provoqués dus aux substances dangereuses, les affections musculosquelettiques, les maladies respiratoires, la perte de l’audition, des maladies circulatoires et la dépression ou le burn-out. L’OMS met l’accent sur le renforcement de la surveillance, et le développement d’une base de données par pays afin de mieux soutenir les politiques de santé au travail.
Le burn-out professionnel, phénomène à surveiller
La notion de burn-out a été définie pour la première fois dans les années 1970 aux États-Unis. Ce terme anglo-saxon signifie l’épuisement intense au travail, souvent caractérisé par des réactions succinctes face à des événements professionnels stressants.
En effet, il se caractérise par 3 dimensions :
1- l’épuisement émotionnel (l’impression d’être vidé de ses ressources émotionnelles),
2- la dépersonnalisation (insensibilité au monde autour),
3- le sentiment de non-accomplissement personnel au travail (sentiment de gâchis, de ne pas être content des résultats fournis).
Les solutions pour éradiquer le burn-out
Les facteurs de risque pouvant mener au burn-out sont la surcharge de travail, le faible contrôle sur son travail, un manque de récompense et d’équité, les conflits de valeur ainsi que le manque de clarté dans les objectifs ciblés. Afin de prévenir l’apparition du burnout, les entreprises sont sommées de ne pas surcharger leurs salariés, de favoriser le soutien social en équipe et d’améliorer le retour sur l’efficacité du travail et la reconnaissance du travail accompli. Les entreprises peuvent, en outre, mettre en place une démarche de prévention collective des RPS (risques psycho-sociaux) pour favoriser un bien-être pérenne au travail. En somme, « un burn-out, c’est quand le corps dit non, mais que le cerveau lui, continue à y croire. »
Vous pouvez trouver le élaboré sur le sujet de burn-out au travail ainsi que d’autres informations importantes sur le site de https://www.souffrance-et-travail.com/
Maryana Nobre