Une vraie évolution de la place du congé parental pour le deuxième parent peu importe le sexe !
Aujourd’hui, le « congé paternité » correspond aux 3 jours « congé de naissance » auxquelles on peut additionner les 11 jours de « congé paternité ».
A partir de 1 juillet 2021 la loi prévoit 7 jours obligatoires puis la durée totale passera à 28 jours, qui pourra être fractionner au besoin du parent.
La période obligatoire est prise en charge par l’employeur. Pour les jours additionnés, la Sécurité sociale couvrira à hauteur de 70-75% du salaire sous condition de cotiser à minima « 150h au cours des 3 mois précèdent le congé… »
Une possibilité de profiter de la naissance de son enfant, de le sécuriser par la présence de la mère, d’impulser une dynamique familiale positive de partage, et prévenir la dépression post-natale …..
C’est un signe positif, de progression de la vision autour de la naissance en France, mais nous sommes encore loin d’autres pays. La politique de soutien de la construction de la cellule familiale est un point fort des pays nordiques avec une obligation de temps égal pour chacun des parents puis un temps complémentaire qui peut être partager entre les deux parents.
La première place est présentée par la Suède (60 jours obligatoires puis 360 jours supplémentaires reparties entre les parents et payé à hauteur de 80% du salaire), puis la Norvège, la Finlande et le Danemark suivent.
Nos voisins espagnols prévoient en 2021 une augmentation de la durée de congé de paternité à 16 semaines, avec une égalité entre les deux parents. En Allemagne le congé paternité n’existe pas, mais les pères peuvent prendre un congé parental d’une durée maximum de 14 mois avec une rémunération de 67% du salaire, puis les indemnités sont prévues si les parents réduisent leur temps de travail.