Votre premier emploi à l’Etablissement français du sang ?
J’ai commencé à travailler à l’Etablissement français du sang comme infirmière de prélèvement, il y a 15 ans, avant d’être formée au prélèvement de plasma et de plaquettes ; des formations qui sont proposées aux infirmiers en poste et à ceux qui assurent des missions d’intérim.
Votre travail aujourd’hui à l’EFS ?
J’exerce mon métier en collecte mobile mais aussi au sein de la maison du don de Bordeaux. Je suis aujourd’hui habilitée pour prendre en charge les entretiens préalables au don dans le cadre établi pour les infirmiers. En complément de mon activité de prélèvement, il s’agit d’une belle évolution, qui est possible au terme de deux ans d’expérience.
Votre nouveau challenge à l’EFS ?
Tout dernièrement, il m’a été proposé d’être formée à une nouvelle fonction, celle d’infirmière de supervision dans le cadre du projet relatif à la téléassistance médicale en collecte. Certes, les infirmiers de supervision ne remplaceront pas les médecins qui ne seront plus présents physiquement sur la collecte, mais ils endosseront certaines de leurs responsabilités de gestion administrative et relationnelle qui valorisent notre savoir-faire et notre métier. En offrant aux infirmiers d’accompagner les évolutions des pratiques de prélèvement, en confiant ces missions nouvelles, l’EFS permet d’aller plus loin, de rompre la routine et d’être dans une vraie dynamique de formation et d’évolution. Je considère, à titre personnel, que c’est un réel plaisir d’aller à la rencontre des donneurs avec une approche différente au-delà du prélèvement.