Les dépenses du Ségur de la santé pourraient coûter 2,1 milliards d’euros de plus en 2022, selon le quotidien Les Échos. Cette augmentation des dépenses est liée, entre autres, à une extension des revalorisations “Segur” à de nouveaux secteurs d’activités. Tour d’horizon.
Augmentation des salaires
En effet, ces revalorisation des salaires concernent plusieurs professions, dont celle d’éducateur spécialisé et d’autres métiers de la fonction publique hospitalière. De plus, il faut également prendre en compte l’ancienneté des professionnels ainsi que de nombreuses nouvelles recrues chez les infirmiers, les kinésithérapeutes ainsi que des cadres de santé (…).
L’avenir, c’est le digital
L’investissement dans le numérique est aussi un des chevaux de bataille du gouvernement, qui a insisté de nombreuses fois sur l’importance de miser sur le numérique, qui constitue l’avenir. En effet, le gouvernement a alloué 240 millions d’euros pour la numérisation des hôpitaux, les soins de ville et les Ehpads.
Heures supplémentaires à gogo
En outre de cela, vous n’êtes pas sans savoir que les forfaits d’heures supplémentaires ont grimpé en flèche depuis le début de la crise sanitaire. Le coût des heures supplémentaires : 330 millions d’euros. Une somme non négligeable, mais ô combien essentielle. Pour rappel, en 2020, le Ségur de la santé a coûté 1,5 millions d’euros puis devrait coûter environ 8 milliards pour 2021.
Capacité de rebond
Les arbitrages sont toutefois encore en cours avant que le projet de loi sur le financement de la Sécurité sociale ne soit entériné, rapportent Les Échos. “L’importante capacité de rebond de la France rassure, selon Frédéric Bizard, économiste et spécialiste des questions de la protection sociale. “Tous les espoirs sont à nous, mais il faut passer à une phase de construction. Notre pays est à genoux mais il est capable de se reconstruire rapidement”, conclue-t-il.
Raphaël DELAPRÉE