Journal des Infirmiers

La prévention de l’ostéoporose

L’ostéoporose est une maladie diffuse du squelette caractérisée par une diminution de la densité osseuse et des altérations de la micro-architecture des os. Selon la plateforme Ameli, “ces altérations rendent l’os plus fragile et augmentent le risque de fracture”. Chiffre intéressant : À 65 ans, 39 % des femmes souffrent de cette maladie. 

Vieillissement de la population 

Essayons de comprendre davantage cette maladie osseuse qui touche environ quatre millions de personnes en France. Cette maladie occasionne la cassure des os lors de traumatismes minimes. L’augmentation du nombre de fractures ostéoporotiques est dans l’ensemble liée au vieillissement de la population. Cette pathologie est responsable chaque année en France de presque 400 000 fractures, selon nos confrères de mon-ostéoporose.fr. 

Perte d’autonomie chez les personnes âgées

En effet, ces fractures sont causées par une perte d’autonomie chez les personnes âgées. La fracture la plus fréquente est celle de la hanche ou celle du col du fémur ou encore du poignet ou des vertèbres. Néanmoins, il ne faut pas confondre le terme ostéoporose et arthrose. Ce n’est pas pareil, bien que ces deux maladies surviennent souvent après 50 ans. Comme vous le savez, l’ostéoporose correspond à une maladie du squelette caractérisée par une baisse de la densité des os, tandis qu’une arthrose est une “usure puis une destruction du cartilage des articulations” (Ameli). 

Peut conduire à une perte excessive de la masse osseuse

Il faut noter que chez des individus, cette perte de masse osseuse est sans conséquences graves. Toutefois, il n’est pas si rare qu’il existe “une accélération anormale de la résorption osseuse non compensée par une formation osseuse suffisante conduit à une perte excessive de la masse osseuse et de sa résistance”. 

Les traitements

Pour traiter l’ostéoporose, il y a un traitement spécifique anti-ostéoporotique spécifique adapté. Ce traitement de la maladie doit toutefois être adapté en fonction des facteurs de risque de chaque personne, des résultats de densitomètre et de l’existence – ou pas – d’une fracture osseuse et de son degré de dangerosité. Il existe également d’autres traitements tels que les bisphosphonates, les modulateurs sélectifs du récepteur des oestrogènes, la parathormone ou encore le dénosumab et le traitement hormonal. 

Quelques conseils pour prévenir les chutes

Afin de prévenir les chutes, il faut conserver un bon équilibre. Cet équilibre peut être amélioré par la rééducation ou par de la gymnastique douce à la salle. Il est aussi conseillé de surveiller la vue et l’ouïe et de faire attention à la prise de médicaments qui peut entraîner un endormissement et une baisse de la vigilance, ce qui peut entraîner une chute inattendue. 

Raphaël DELAPRÉE

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