Journal des Infirmiers

A l’heure des célébrations de grands hommes comme Charles de Gaulle ou Chaban Delmas qui font la fierté de la France. Nous avons décidé de mettre en avant des femmes infirmières qui par leur dévouement font l’histoire de la profession infirmière. Comme souvent, elles sont des héroïnes du quotidien, démontrant leur courage et leur abnégation. Elles font l’honneur de la profession, deux grandes Infirmières sont célébrées cette semaine.

Marie-Emilie Réallon (1863-1942), l’infirmière des blessés corses de la Grande Guerre faite citoyenne de Corte.

Marie Émilie Réallon est une Parisienne qui a été l’infirmière des soldats Corses durant la Première Guerre mondiale. A la suite de la mort de son mari Corse en 1914, elle accompagne les soldats corses blessés sur les champs de bataille, et s’est aussi dévouée auprès des enfants de Cyrnos.

Chroniqueuse dans le « Petit Bastiais » vous pouvez retrouver ses articles sur le site http://cortideri.fr/?p=7607

Marie Emilie Réallon est considérée comme une figure exceptionnelle de Corte et de la Corse qui mériterait que son souvenir soit perpétué. Le CPIE Centre Corse lui consacre une exposition en novembre 2020 ; qui sera prolongé au vu des conditions sanitaires.
Si vous souhaitez en apprendre plus sur cette femme d’exception nous vous conseillons l’ouvrage de Francesca Quilichini, qui lui est consacré.

Ci-dessus, à gauche, Marie-Magdeleine Lamon 1882- 1918 (photo François Lamon).

Le destin tragique de Marie-Magdeleine Lamon

Elle se marie jeune, a l’âge de 24 ans, mais son époux meurt prématurément. Après une période de deuil, elle part en 1911 en Russie. En 1915, elle suit une formation d’infirmière, devient directrice de l’hôpital français de Pétrograd, Puis à l’hôpital français de Kiev, elle est décorée de sa première Croix de guerre.

En 1918, au vu du contexte politique elle revient en France et intègre un hôpital de campagne dans l’.Oise. Au fur et à mesure de la guerre, elle se rapproche du front et obtient une deuxième Croix de guerre pour ses incursions avec et auprès des soldats.

A 36 ans, Marie-Magdeleine meurt à Aureilhan après avoir inhalé des gaz au plus près des lignes ennemies où elle soignait les soldats.

Elle est l’une des rares femmes ou son nom figure sur un monument aux morts de la Grande guerre.

Marie Magdeleine Lamon, en tête des morts pour le France, sur la plaque du monument.

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