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Haaaaaaa, qu’il est difficile de commencer un article.
C’est une première pour moi car voyez-vous, je suis infirmière et qui plus est, libérale.
Le temps m’est donc compté entre deux patients.
M’épancher sur la pénibilité de mon travail ? Non ! les patients sont sympas, je pense être une
chouette infirmière et ils me le rendent bien… La gestion de mes émotions au quotidien ? Elle est là, la
pénibilité il me semble… la chronicité nous rend lasse et peu enclin par moment à l’empathie. Comme
le dit l’adage : la patience a ses limites…
Le rapport à l’autre est un sujet complexe, difficile, car il ne faut pas faire preuve de jugement envers
le patient. Eviter toute condamnation vis-à-vis de sa famille, dont les choix ou les « non-choix » nous
étonnent souvent, nous mettent en colère parfois.
Et la colère, c’est énergétivore, chronophage et épuisant.
Alors, devant mon ordinateur, devant mon logiciel professionnel, je respire.
Non pas que la tâche soit totalement épanouissante, mais je dois admettre que j’y prends un certain
plaisir.
Faire en sorte que tous mes papiers soient à jour, vérifier que mes ordonnances corrèlent avec les
soins demandés, jouer avec les cotations, écrire les courriers aux médecins, contrôler les dates de mes
DSI et parfois m’extasier sur la rapidité avec laquelle je vais recevoir les ordonnances demandées une
heure plus tôt aux médecins, tout ceci m’apporte beaucoup de satisfaction.
J’ai conscience d’être un OVNI rien qu’en voyant les mines déconfites de mes associées lorsqu’elles
m’écoutent déclamer sur le sujet. Mon penchant pour l’administratif en déconcerte plus d’un(e)
Du coup, quid de notre nomenclature ? de notre facturation ? Il me semble que le sujet intéresse,
intrigue et déroute surtout, mais pousse fréquemment nombre d’entre nous, à passer le relai à des
établissements extérieurs (il n’y a qu’à voir le nombre de sociétés de facturation qui ont fleuries ces
dernières années !)
Malgré tout, il est important à mes yeux que nous restions responsables de nos cotations et cela même
si ces sociétés se targuent d’être là en conseil et garde-fou.
C’est pour cette raison qu’il me semblait intéressant d’écrire à ce propos.
J’ai mis du temps à faire la formation NGAP.
J’avais patiemment imprimé la nomenclature et tout aussi patiemment stabiloté les textes en essayant
de les comprendre et je pensais être au top !!
Que nenni !!
Merci les formateurs car, finalement pas d’interprétation.. Tout est dans les textes…
Et c’est vrai…
Il suffit de lire MAIS, malgré tout, il me semblait important de vous donner quelques astuces.
Effectivement au gré de mes lectures, sur des supports divers tels que les forums, les pages Facebook
dédiées aux idel et les discussions de consœurs et confrères, je me suis rendu-compte que quelques
basiques sont encore mal compris et à notre désavantage !!
C’est l’objet de cet article qui se transformera peut-être en chronique en fonction de la demande !
Commençons par un classique pour ce premier essai :